Géographie

un peu
de géographie

Le Japon est un archipel situé au large de la côte pacifique de l'Asie (Asie de l'Est),
bordé par la mer du Japon à l'ouest et l'océan Pacifique à l'est.
Grâce à ses nombreuses côtes, le Japon profite d'une des plus grandes zones économiques exclusives au monde.

Topographie

les 4 îles principales

Long de 3 300 km, sa superficie totale est de 377 944 km2, ce qui en fait le 62e pays le plus vaste du monde.

Il comporte 6 852 îles de plus de 100 m2, dont 430 sont habitées. Les quatre îles principales représentent 95% du territoire, soit du nord au sud :

  • Hokkaidō (79 000 km2), historiquement peuplée par les Ainu (prononcez aïnou),
  • Honshū (227 000 km2) la plus grande et la plus peuplée avec 105 millions d’habitants,
  • Shikoku (18 000 km2), l’île de la mer intérieure,
  • Kyūshū (36 000 km2), en face de la Corée du Sud.

Les îles de Honshū, Shikoku et Kyūshū sont séparées par la Mer intérieure de Seto.

Parmi les autres îles, on trouve deux longs archipels situés aux extrémités sud-ouest et sud-est du pays :

  • l’archipel Nansei au sud-ouest (4 600 km2), composé des archipels Satsunan et Ryūkyū (annexé officiellement en 1879)  [Naha, sur l’île Okinawa Hontō dans l’archipel Ryūkyū, est située à plus de 600 kilomètres de Kyūshū],
  • l’archipel Nanpō au sud-est de Tōkyō (400 km2), composé des archipels d’Izu et d’Ogasawara, qui s’étire sur plus de 1 000 kilomètres jusqu’à Iwo Jima.

Plusieurs litiges frontaliers historiques perdurent :

  • les îles Kouriles méridionales russes, appelées Minami-Chishima au Japon et revendiquées sous le nom de Territoires du Nord,
  • les rochers Liancourt coréens, appelés Dokdo en Corée, revendiqués par le Japon sous le nom de Take-shima,
  • les îles Senkaku japonaises, revendiquées par la Chine et Taïwan sous le nom de Diàoyútái Qúndǎo,
  • la ZEE de l’« île » japonaise Okinotori-shima, contestée par la Chine.

Dans la moitié nord, le climat est continental acadien, et subtropical humide au sud, bien que l’on note de fortes différences selon la côte et le relief. Ces différences de climats et de reliefs ont permis le développement d’une faune et d’une flore variée, avec certaines espèces endémiques rares ou disparues, notamment sur l’archipel d’Ogasawara.

Population

la mégalopole japonaise

La population japonaise est inégalement répartie sur le territoire, principalement le long de la mégalopole japonaise qui rassemble 105 millions d’habitants sur un total de 127 millions, avec quatre principales zones, du nord au sud :

  • le Grand Tōkyō (Tōkyō, Yokohama, Kawasaki, Saitama et Chiba) avec près de 35 millions d’habitants,
  • la sphère du Chūkyō (中京, Chūkyō-ken) autour de Nagoya avec près de 9 millions d’habitants,
  • le Keihanshin (Ōsaka-Kyōto-Kōbe) et ses 19 millions d’habitants,
  • la sphère métropolitaine de Fukuoka–Kitakyūshū (福岡・北九州大都市圏 : Fukuoka Kitakyūshū Daitoshiken) avec plus de 5 millions d’habitants (7 millions si l’on ajoute Hiroshima).

En dehors de la mégalopole, les villes les plus importantes sont Sapporo (Hokkaidō), Sendai et Niigata, plus au Nord.

Météorologie

Le climat est très varié, du fait de l’étirement du Japon du nord au sud, de la latitude de Québec à celle de Cuba :

  • Hokkaidō et le nord de Honshū (Sapporo, Niigata) ont un climat continental proche du climat acadien avec un été chaud et un hiver long, froid et très neigeux,
  • Le centre et le sud de Honshū (Tōkyō, Nagoya, Ōsaka), avec Shikoku et Kyūshū, ont un climat subtropical humide, avec un hiver relativement doux (peu ou pas de neige), et un été chaud et humide,
  • Le climat de l’archipel Ryūkyū (Naha), très au sud, est quasi-tropical, les températures hivernales, de 16°C en moyenne, ne descendant jamais en dessous de 10°C.

L’archipel japonais connaît de plus une alternance des vents et des courants marins qui influent sur son climat.

Tectonique et séismes

Situé sur la « ceinture de feu du Pacifique », le Japon se trouve à la rencontre de plusieurs plaques tectoniques.  Plusieurs jonctions triples se trouvent sur le territoire japonais, où l’on peut observer plusieurs failles.

Des milliers de secousses telluriques d’intensité variable (de 4 à 7,3 sur l’échelle de Richter) sont ressenties dans le Japon tout entier chaque année, la plupart ne provoquant pas ou peu de dégâts aux constructions humaines.

Cependant, certains des puissants tremblements du plancher sous-marin peuvent provoquer des tsunamis ravageurs comme celui de 2011, au large de Sendai, qui est à l’origine de 90% des 18 000 morts et disparus ainsi que de l’essentiel des dégâts matériels, et qui a provoqué l’accident nucléaire de Fukushima.

Parmi les séismes meurtriers récents ayant touché le Japon, on notera :

  • 15 juin 1896 : le séisme de Meiji-Sanriku, d’une magnitude de 7,2, qui fit plus de 20 000 morts,
  • 1er septembre 1923 : le séisme de Kantō, d’une magnitude de 7,9, qui fit plus de 100 000 morts et occasionna la destruction par un incendie de la plupart des maisons en bois,
  • 17 janvier 1995 : le séisme de Kōbe, d’une magnitude de 7,2, qui fit 6 437 morts et 43 792 blessés,
  • 11 mars 2011 : le séisme de Tōhoku au large de Sendai, d’une magnitude de 9,0,  et le puissant tsunami qui s’ensuivit.

Volcans et sources chaudes

fuji san
fuji san

Il y a environ 200 volcans au Japon, dont 77 considérés comme actifs. Ils sont surtout localisés à Hokkaidō, le long de la fossa magna ainsi qu’au centre de Kyūshū. Les trois plus grands volcans du Japon sont le mont Fuji (富士山), le mont Ontake (御嶽山) et le mont Norikura (乗鞍岳).

Il semble que les grands phénomènes volcaniques qui ont abouti à la formation des caldeiras soient le fait d’un volcanisme passé, et que le volcanisme actuel n’en présente plus que des « séquelles ».

caldeira du mont Aso
caldeira du mont Aso

Les sources naturelles d’eau chaude appelées onsen, conséquence agréable de l’activité volcanique de l’archipel, sont nombreuses et très populaires. Elles ont souvent été aménagées en bains publics, hôtels ou stations thermales pour les séjours de villégiature et cures de santé. On peut par exemple s’y baigner dans des « baignoires » naturelles de 40 à 65°C.

onsen à Hakone

Flore et faune

La grande variété de la végétation japonaise (environ 17 000 espèces) est liée au climat et au relief. La végétation du Japon est essentiellement forestière. La forêt couvre 67% de la surface du pays et elle est composée par une majorité de feuillus et de conifères : chênes, hêtres, érables, thuyas, pins rouges et noirs, associés aux bouleaux et aux frênes. À l’ouest domine une forêt où les conifères poussent aux côtés de bambous, magnolias et chênes verts. Les pruniers et abricotiers, les cerisiers à floraison précoce, ainsi que les bambous et les pins sont devenus les symboles traditionnels du pays. Les Japonais respectent et conservent la forêt.

Au Japon, on dénombre 168 espèces différentes d’arbres (l’Europe dans son intégralité n’en a que 85, en 1975). Ceci s’explique par les facteurs cités précédemment, l’étendue en latitude de l’archipel japonais (3 500 km du nord au sud), ses variations de climat allant de tempéré froid à subtropical, ses reliefs (ses plaines et ses hautes altitudes), ainsi que les différents sols. La grande variété et la luxuriance de la végétation s’expliquent également par la chaleur et l’humidité des étés, et l’abondance d’eau (nappes phréatiques, lacs…).

Les fleurs ne sont pas en reste par leurs variétés. Elles  embellissent paysages et jardins en toute saison.

Le Japon possède une faune réduite, qui comporte néanmoins 188 espèces de mammifères, 250 espèces d’oiseaux (dont la fameuse grue du Japon) et 87 espèces de reptiles, de batraciens et de poissons. Le seul primate (hormis l’homme) est le singe à face rouge, le macaque du Japon, que l’on trouve sur tout le territoire de Honshū. Parmi les carnivores, on rencontre encore des ours noirs et des ours bruns. Le renard est très répandu. Le cerf est l’espèce de cervidés la plus commune. Le Japon ayant été par le passé plusieurs fois détaché et rattaché au continent, de nombreuses espèces animales que ne l’on ne trouve pas dans les pays voisins ont élu domicile dans l’archipel. Il en est de même pour les îles Ryūkyū qui se seraient détachées du continent antérieurement aux îles principales.

Le Japon abrite des animaux vivant sous différents climats : animaux des tropiques du sud-est asiatique, animaux de la zone tempérée de la Corée et de la Chine, et animaux subarctiques de Sibérie.

L’île de Hokkaidō, qui se trouve en majeure partie face à la mer d’Okhotsk dans la région arctique, est fréquentée occasionnellement par des animaux originaires de la zone arctique tels que le morse. De nombreux animaux terrestres vivent également sur cette île, puisqu’elle est peu industrialisée. De même qu’au nord de Honshū, on y trouve surtout des animaux de climat tempéré froid, comme l’ours brun.

La mer au nord de Honshū appartient à la région du Pacifique nord et longe la côte sud des îles Aléoutiennes et la côte ouest des États-Unis jusqu’en Californie. On y trouve des otaries, des lions de mer et des baleines. La mer au sud du Honshū central appartient à la région indopacifique occidentale. Elle regorge de poissons, de coraux colorés, de serpents de mer et de tortues. On y trouve aussi le dugong (menacé de disparition) et le marsouin aptère.

dugong

Découpage administratif et adresses

Le Japon est scindé, d’un point de vue géographique et non politique ou administratif, en huit régions  qui sont du Nord au Sud : Hokkaidō, Tōhoku, Kantō, Chūbu, Kansai, Chūgoku, Shikoku et Kyūshū / Okinawa.

japan_map

Les 47 préfectures japonaises (都道府県todofuken), ou départements, forment les plus grandes subdivisions administratives japonaises. Elles regroupent quatre réalités différentes :

  • une préfecture métropolitaine (to), ou tout simplement métropole, pour l’élément particulier que constitue la capitale : Tōkyō.
  • une préfecture insulaire (), pour symboliser la spécificité administrative qu’a toujours représenté Hokkaidō.
  • deux préfectures gouvernementales (fu) créées au XIXe siècle pour distinguer les deux plus importantes régions urbaines aprèsTōkyō : Ōsaka et l’ancienne capitale Kyōto.
  • 43 préfectures « rurales » (ken), ou tout simplement préfectures ou départements.

Elles ont remplacé les anciennes provinces du Japon à la suite de la restauration de Meiji de 1868.

Il n’y a pour ainsi dire pas de noms de rue au Japon. Pour se repérer, on utilise un système différent de celui utilisé en occident.

Les adresses japonaises commencent par le code postal (〒 XXX-XXXX). Il est suivi par la plus grande subdivision  administrative du pays : la préfecture (voir ci-dessus).

Sous la préfecture, se trouve la municipalité. Pour les grandes municipalités, il s’agit de la ville, (shi, 市). La métropole de Tōkyō possède des villes ordinaires et 23 arrondissements spéciaux (特別区Tokubetsu-ku), chacun constituant une municipalité urbaine à lui seul. Pour les municipalités plus modestes, les adresses doivent inclure le district (gun, 郡), suivi du nom du bourg (chō ou machi, 町) ou du village (mura ou son, 村).

L’élément suivant de l’adresse est l’emplacement dans la municipalité. Plusieurs villes possèdent des quartiers (ku, 区), qui à leur tour peuvent être divisés en chō ou machi (町).

Les trois derniers éléments de l’adresse sont le district urbain (chōme, 丁目, prononcez : « tchômé »), le bloc (ban, 番) et le numéro de l’habitation (, 号). Ces trois éléments sont généralement écrits comme une chaîne, 1-2-3, en commençant par le numéro du « chōme », suivi du numéro du ban et terminé par le numéro du . Lorsqu’il s’agit d’habitations en immeuble, il n’est pas rare d’ajouter un quatrième nombre : celui du numéro de l’appartement.

Les numéros de chōme peuvent être écrits, soit en kanji, soit en chiffre romain : par exemple 二丁目 ou 2丁目 (prononcez « ni-tchômé »).

Il est bon de connaître comment on dit les chiffres et les nombres en japonais : par exemple 丁目72 se dit « ni-tchômé nana-ban ni-gô » et 2-7-2 se dit « ni-tchômé no nana no ni » (le tiret se prononce « no »).

Les numérotations des blocs et des immeubles ne sont pas consécutives et peuvent dépendre des dates de construction.

Exemple de l’adresse de la poste centrale de Tōkyō :

〒100-8994 
東京千代田区丸の内2丁目72 
東京中央郵便局
ou :
〒100-8994 
東京千代丸の内2-7-2 
東京中央郵便局

〒100-8994 
Tōkyō-to Chiyoda-ku Marunouchi 2chōme 7-ban 2- 
Tōkyō Chūō Yūbin-kyoku
ou :
〒100-8994 
Tōkyō-to Chiyoda-ku Marunouchi 2-7-2
Tōkyō Chūō Yūbin-kyoku

Ce qui s’écrit à l’occidentale (tout est inversé) :

Tōkyō Central Post Office
7-2 Marunouchi 2-chōme
Chiyoda-ku
Tōkyō 100-8994
 JAPON

Tōkyō Central Post Office
2-7-2 Marunouchi 
Chiyoda-ku
Tōkyō 100-8994
JAPON

On peut, par exemple rechercher où se trouve le Ichiyō Memorial Museum, dont l’adresse est :
« 3-18-4 Ryusen Taitō-ku Tōkyō ».

  • Sur une carte de Tōkyō, on repère d’abord l’arrondissement Taitō au nord-est (il est entoué en rouge sur la carte).
  • En se rapprochant, on trouve différents quartiers à Taitō : Minowa, Shitaya, Iriya,… et Ryusen (entouré en rouge).
  • En se rapprochant dans Ryusen, on repère bien les différents chōme.
    Le mémorial se trouve dans le Ryusen 3丁目.
  • Plus près encore, on discerne les numéros des blocs d’immeubles (ban, 番).
  • Le musée se trouve dans l’immeuble n°4 du bloc 18. Ce qui fait donc l’adresse indiquée

Pour pouvoir se faire aider, il est conseillé d’avoir un plan (google maps par exemple) et aussi l’adresse exacte en japonais.

Les 4 villes où je vais me rendre

TŌKYŌ (東京)

Avec plus de 42 000 000 d’habitants dans l’agglomération, Tōkyō, située sur la côte est de l’île principale de l’archipel japonais, Honshū, forme l’aire urbaine la plus peuplée du monde.

À l’origine, ce n’était qu’un petit village de pêcheurs nommé Edo (« l’estuaire »). Fortifié au XVe siècle, Edo devient la base militaire du shogun Tokugawa Ieyasu à la fin du XVIe siècle, puis la base de son gouvernement féodal.

Lors de la restauration de Meiji en 1968, l’empereur en fait la capitale du Japon et lui donne le nom de Tōkyō (capitale de l’Est).

La partie Est de la préfecture de Tōkyō comprend 23 arrondissements spéciaux qui ont remplacé l’ancienne ville de Tōkyō.

Architecture avant-gardiste, scintillements des néons publicitaires, échangeurs routiers et foule dense sont les images véhiculée et bien réelles de Tōkyō.

Mais ce n’est qu’un aspect de la capitale japonaise : l’expansion faramineuse de la cité et ses diverses reconstructions n’ont pas réussi à faire disparaître l’âme du vieux Tōkyō et son ambiance si particulière qui s’exprime dans chacun de ses quartiers.

KYŌTO (京都)

Capitale historique du pays, Kyōto (« ville capitale »), peut être considérée comme un véritable musée du Japon traditionnel. En effet, près de 20% des « trésors nationaux » sont conservés dans ses fameux sanctuaires qui comptent parmi les plus anciens du pays, et ses temples souvent magnifiés par dinnombrables jardins.

Stuée dans la région du Kansai, la ville est également le centre d’un artisanat de haute qualité au savoir-faire séculaire et pourtant toujours bien ancré dans la vie d’aujourd’hui.

Kyōto, c’est aussi la ville des geiko (芸子), les « personnes d’art » des quartiers de Gion et Pontochō. Des maiko (舞妓 : apprenties geiko) y sont toujours formées à la pratique raffinée des arts traditionnels japonais.

Avec 1,5 million d’habitants, Kyōto reste une ville à taille humaine, bien plus paisible que la frénétique Kyōtō.

Pour profiter de son charme unique, on peut y arpenter ses avenues verdoyantes et ses ruelles aux maisons anciennes.

HIROSHIMA (広島)

Hiroshima (広島 : large île) est mondialement connue pour avoir été l’une des deux cibles, avec Nagasaki, des bombardements atomiques effectués par les États-Unis au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Elle est située sur la côte nord de la mer intérieure de Seto, sur l’île de Honshū, la plus grande île japonaise. C’est la capitale de la préfecture d’Hiroshima et la ville la plus importante de la région de Chūgoku.

En 1589, le seigneur féodal Terumoto Mori. construisit le château d’Hiroshima sur la plus grande des îles que forment les bras de la rivière Ōta, d’où le nom de la ville.

Durant l’ère Meiji, Hiroshima devint un centre urbain important. En 1940, elle comptait 344 000 habitants.

Pendant la première guerre sino-japonaise, Hiroshima fut l’une des principales bases logistiques de l’armée impériale japonaise. Elle conserva cette fonction au cours de l’ère Shōwa, jusqu’à la défaite de 1945.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Hiroshima était un centre stratégique assurant la défense terrestre de tout le sud du Japon, ainsi qu’un centre industriel de première importance.  Différents types d’armes chimiques y furent produites comme le gaz moutarde, le lewisite et le cyanure, gaz qui furent notamment utilisés contre les soldats et les civils chinois (lors de la seconde guerre sino-japonaise), ainsi que dans des expérimentations sur des humains, par les unités de Shirō Ishii.

La ville de Hiroshima fut entièrement reconstruite après la guerre. À l’initiative de son maire, Shinzō Hamai, elle fut proclamée Cité de la Paix par le parlement japonais en 1949.

La reconstruction de la ville intègre un musée de la Paix, dont les bâtiments ont été conçus par l’architecte Kenzō Tange. Un vaste parc, le parc du Mémorial de la Paix, s’étend sur 12 hectares.

La ville est aujourd’hui l’un des principaux centres industriels et portuaires de l’ouest du Japon.

Les usines automobiles Mazda sont l’une des principales activités de la ville. L’équipementier sportif et automobile Molten y a son siège social.

L’une de ses spécialités culinaires est l’okonomiyaki.

MIYAJIMA (宮島)

Itsukushima (厳島), appelée aussi Miyajima (宮島 île Sanctuaire) est une île située dans la mer intérieure de Seto, dans la préfecture d’Hiroshima.

L’île abrite principalement le bourg de Miyajima.

Le parc de Momijidani,  au-dessus de Miyajima-chō (un peu plus de 2 000 habitants), est constitué d’une épaisse forêt d’érables. De nombreux chemins et sentiers sillonnent l’île. Le point culminant de l’île est le mont Misen, d’une altitude de 530 mètres.

L’île d’Itsukushima est considérée, dans la religion shintoïste, comme une île sacrée. Il n’y a ainsi ni maternité ni cimetière sur l’île, car ce statut interdit que l’on y naisse ou que l’on y meure. De la même façon, il est interdit d’y abattre des arbres. L’île est donc couverte d’une forêt relativement luxuriante.

De nombreux lieux saints sont construits sur l’île, tels que :

  • le sanctuaire d’Itsukushima, avec son célèbre torii. Construit en 593, il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1996;
  • le temple de Senjokaku (千畳閣), qui comprend une pagode à cinq étages construite en 1407 ;
  • le Daigan-ji, dédié au dieu de la musique et qui date de 1201.