Le train est bien parti à 12h42. Arrivée gare Montparnasse à 15h04 et un peu de métro jusqu’à chez Christian qui m’héberge en attendant l’avion demain.

Après quelques problèmes pour l’enregistrement en ligne sur Air China et et petit steak frites à une brasserie près du canal Saint-Martin, une petite demi-heure de RER B et me voici à Roissy Charles de Gaulle Terminal 1 à 15h.

Je commence par aller chercher mon argent liquide en Yen (¥ ou JPY ou 円).

Puis j’attends l’enregistrement jusqu’à 16h15. J’obtiens mes 2 cartes d’embarquement (Paris-Beijing puis Beijing-Tōkyō) au guichet de Air China. Mes bagages me suivront jusqu’à Tōkyō. Tout s’est déroulé très rapidement.

Et, après le passage de la sécurité, me voici à présent dans la salle d’embarquement n° 37. Il est 18h. L’embarquement commence à 18h30, on part à 19h30 et on quitte le sol à 19h48.

Le vol Paris-Beijing est long (9 heures 45 environ) mais tout se passe bien. On atterrit à 12h17 (heure locale) et l’avion est à son stationnement à 12h27. Tous les contrôles sont passés (zone de transfert internationnal) sans encombre à 13h20.

Je dois maintenant attentre 4 heures dans la salle d’embarquement n° 36. Pas de chance : la connexion wifi fonctionne mais pas internet pour joindre la France. Les whatsapp que j’envoie vont donc attendre mon arrivée au Japon pour être transmis.

L’avion de Air China part du stationnement à 17h36. Ensuite, ça traîne un peu (embouteillage d’avions en partance) et on ne décolle qu’à 18h23 (presqu’une heure de retard ! pourvu que je n’arrive pas à Tōkyō après le dernier train ou métro). C’est un vol assez court (2 heures 30) et le Boeing se pose à l’aéroport  de Tōkyō-Haneda (羽田空港) à 22h04. Il est à son stationnement à 22h08.

Tous les contrôles sont passés assez rapidement et je récupère vite ma double valise*. Il reste à passer la douane et… le douanier me demande la permission de l’ouvrir (eh oui ! on demande la permission. Il est intrigué par les paquetes de Muesli et le paquet familial de céréales Lion de 1,3kg et (encore une fois) il me demande la permission de le passer au détecteur UV, tout ça très gentiment. Bien sûr je lui accorde volontiers cette autorisation (j’ai surtout hâte de quitter l’aéroport car il est déjà 22h58 et j’ai une bonne heure de trajet avant d’arriver à ma destination finale.

Vous pensez bien qu’il n’y avait rien de louche dans le paquet, donc le jeune douanier très aimable me donne l’autorisation de partir.

Ensuite, un premier transport en monorail direct jusqu’à la station hanamatsuchō. Puis la yamanote line jusqu’à la station sugamo. Et pour terminer je prends la Toei Mita line jusqu’à la station motohasunuma qui est à 2 pas de chez Louise et Valentine.

J’entends d’ailleurs leurs voix dans la rue (elles étaient sorties me chercher) et on arrive à l’appartement 408 de Sakura House vers 00h29 jeudi 28 mars. Petit appartement japonais mais très pratique et avec tout l’équipement qu’il faut : elles s’y trouvent bien.

Très gentiment, elles m’avaient acheté une bière Sapporo que je déguste volontiers. On papote pas mal, je je donne toutes les friandises qui avaient perturbé le douanier (céréales, chocolat, petit-écolier, lait d’amande et caramel au beurre salé fait maison : la double valise était lourde).

Et on se couche vers 2 heures 30 du matin.

* double valise parce qu’en fait j’ai mis ma valise dans une seconde, plus grande, qui me permettra de rapporter les affaires d’hiver des filles dont elles n’auront plus besoin à partir d’avril.