jeudi 28 mars

jeudi 28 mars

3月28日(木)

ikebukuro et sugamo

Lever un peu difficile ce matin : je ne me suis réveillé qu’à 11h25 ! Il fallait que je récupère car je n’ai pas beaucoup réussi à dormir dans l’avion.

Le temps qu’on se prépare, il n’est pas loin de 13h. Et nous voilà partis pour Ikebukuro (Valentine vient avec nous). D’abord 5 stations de Mita line jusqu’à Sugamo puis 2 stations jusqu’à Ikebukuro (j’ai rechargé ma carte Suica de 5000 円 : ça va me permettre de tenir quelques jours).

On se dirige vers le JR East Travel Service Center où je vais échanger le coupon que j’avais acheté de France pour un véritable JR PASS 2 semaines qui me permettra de ne plus payer à partir du 4 avril (date de mon périple Miyajima – Hiroshima – Kyōto) pour voyager sur les Shinkansen (sauf les 2 les plus rapides) et tous les autres trains gérés par la compagnie JR (Japan Railways). Et j’en profite pour faire les réservations (gratuitement) pour tous mes voyages  afin d’être certain d’avoir une place assise (tout était bien préparé, vous me connaissez).

Ikebukuro est un quartier très animé, le quartier des « animés », mangas, etc.

Je remarque que les japonais marchent lentement dans la rue. Je remarque aussi les multiples étages de routes qui s’entrecroisent au-dessus de nos têtes.

Je vois aussi mon premier sakura (cerisier en fleurs) : c’est le bon moment.

On va au Sunshine 60, immense centre commercial sur plusieurs étages. Trop tard pour aller visiter l’aquarium et l’observatoire (mais j’aurai l’occasion de découvrir Tōkyō d’en haut à la Tōkyō Sky Tree dans quelques jours.

Dans un Daiso, chaîne de magasins tout à 100 円, Louise achète un bol pour mon prochain petit-déjeuner chez elle.

C’est l’heure du déjeuner : on va dans un hanamaru udon où, comme vous vous en doutez, on commande des udon. Ce n’est pas de la gastronomie mais c’est bon.

Ensuite, direction le Théâtre des arts de Tōkyō (Tōkyō Metropolitan Theatre), très beau bâtiment moderne ouvert en 1990, salle de spectacle théâtre, musique, opéra et danse (l’intérieur est également magnifique et reposant). L’architecte en est Ashihara Yoshinobu.

Comme les filles ont soif, on trouve un café où elles prennent une boisson et un gâteau (je me contente d’un verre d’eau !).

Ensuite il est temps de rentrer car Louise et Valentine ont toutes les deux un shift à 18 ou 19h et il leur faut environ une heure de trajet pour aller à leur boulot.

Je récupère ma valise à Sakura House et me dirige vers mon hôtel APA hotel sugamo ekimae. Check-in, paiement et réception du Pocket-Wifi que j’avais commandé de France et qui me permettra de me connecter en Wifi n’importe où pendant tout mon séjour (très pratique et ça fonctione bien, vous en êtes les bénéficiaires car ça me permet de mettre ce site en ligne).

Contrairement à ce que je pensais, la chambre est assez vaste, avec frigo et salle de bain personnelle, grand bureau et bouilloire avec des sachets de thé.

Sur le lit, il y a même un kimono et une grue en origami (symbole de la paix).

Puis je sors, il fait déjà nuit (18h30) et je me promène dans le quartier de sugamo. Je passe devant une stèle indiquant une ancienne demeure du dernier shogun, Tokugawa Yoshinobu, qui abdiquera en octobre 1867, ouvrant la voie à la restauration de Meiji en 1868.

Ensuite, je vais voir où se trouve le jardin rikugien qui organise des illuminations en soirée pendant le hanami (la contemplation des fleurs de cerisier) : mais je n’irai les voir qu’avec Louise un jour prochain.

Sur le chemin du retour, j’entre dans un Family Mart (l’un de ces miltiples magasins qui vendent un peu de tout et sont ouverts 24h/24 et 7j/7. J’y achète de quoi manger pour ce soir et pour les petits déjeuners.

Je tombe par hasard sur le temple shinshoji « dōzō jizō bosatsu zazo » qui se trouvait sur le Nakasendō, l’une des routes qui permettaient aux daimyō de rentrer chez eux après leur séjour à Edo (l’ancien nom de Tōkyō). Les voyageurs s’y arrêtaient pour prier et demander que leur route se passe sans encombre.

Mais avant de rentrer à l’hôtel, je continue jusqu’à la rue commerçante jizō dōri, « harajuku des grands-mères », plus très animée à cette heure-ci mais avec le temple kogan-ji et sa fameuse statue togenuki jizō que les gens arrosent puis essuient (c’est supposer apaiser les douleurs à l’endroit où l’on a arrosé puis essuyé la statue).

Derrière, se trouvent des statuettes jizō avec leur bavoir rouge, qui sont la représentation d’un bouddha, Boddhisatva Ksitigarbha, plus couramment dénommé jizō bosatsu.

Il y a aussi plusieurs petits récipients à long manche qui servent à se laver les mains pour se purifier avant d’entrer dans le temple. Mais c’était fermé à cette heure : la plupart des temples ferment vers 17h-17h30.

Je rentre enfin à l’hôtel pour manger et me mettre au compte-rendu de cette première agréable journée à Tōkyō.

Fini ! Au lit !

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