jeudi 18 avril

jeudi 18 avril

4月18日(木)

conclusion

Arrivée à Roissy CDG à 07h22. Je passe toutes les formalités de retour et récupère mes 2 valises (la petite rouge et la grande violette). Il est environ 08h00.

Bruno vient me chercher. Quelques ralentissements pour rentrer jusqu’à chez lui. Et l’on va à la brasserie d’à côté. Je prends un onglet-frites !

Ce soir, dîner chez François et Maryvonne. Tout ça fait un bon accueil de retour.

C’est la fin de ces 3 semaines passées au Japon.

J’avoue que j’ai un peu de mal à me remettre dans l’ambiance française, même si l’absorption du décalage horaire a été plutôt facile.

Tout d’abord, je voudrais dire le plaisir qui a été le mien de retrouver Louise dans cet environnement désormais quotidien pour elle. On a passé de très bons moments ensemble et elle m’a fait découvrir des lieux que je n’aurais pas penser aller voir sans elle. Elle m’a aussi beaucoup expliqué les comportements japonais, surtout dans une grande ville comme tōkyō, moi qui vit dans une petite ville française de province d’à peine plus de 40 000 habitants. Elle m’a également bien initié à la nourriture spécifique de ce pays, que j’ai (sauf une fois, mais je crois que je n’ai pas eu de chance) bien appréciée. Merci Louise. Je t’aime.

Que dire sinon ? Que j’ai été frappé par les aspects extrêmement contrastés de ce pays et de ses habitants : immenses villes, immeubles gigantesques avec quartiers de petites maisons simples  (et souvent de style traditionnel) enchassés dans ces blocs terribles et outrageusement illuminés. Politesse constante de la langue, serviabilité jamais mise en défaut mais aussi une certaine indifférence aux autres (peut-être est-ce surtout dû à l’énormité de la ville).

De très jeunes enfants seuls dans la rue ou le métro, les vélos qui se faufilent (ça fait un peu peur). Et je n’oublie pas les magnifiques jardins (c’est ce que je préférais dans les temples ou sanctuaires), les spendides cerisiers en fleurs, fuji san vu du train, le château nijō à kyōto, miyajima, son torii flottant et l’ascension (difficile mais je suis content de l’avoir faite) du mont misen, la paix à Hiroshima et le style plus traditionnel des rues et maisons de kyōto (avec retrouvailles de masaharu au resto français). Le spectacle miyako odori et la rencontre un peu plus tard avec une véritable maiko. Le défilé des oiran (oiran dochu) à asakusa.

Contraste aussi des marches de 20 à 25 km environ chaque jour dans des quartiers parfois affairés mais souvent calmes avec la sortie nocturne à shibuya (c’est vraiment autre chose qu’en journée). Plaisir de retouver l’océan à kamakura et enoshima.

Mon corps a tenu le coup. Dormir sur des futon dans des ryokan n’a jamais été un problème. Si jamais j’y retournais, je crois que je partirais un peu plus dans les montagnes ou à la campagne. Il me reste beaucoup à voir et à faire. C’est grâce à Louise que j’ai décidé d’entreprendre ce voyage de 3 semaines. Je ne regrette vraiment pas, d’autant que j’ai pu retrouver des lieux attachés à des artistes que j’apprécie énormément.

J’espère que mes compte-rendus quotidiens ne vous ont pas trop ennuyés et que vous avez pu apprécier les photos (plus ou moins touristiques) que j’y ai jointes. Ci-après une sélection au fil des journées, pour le plaisir de m’y croire encore.

さようなら! (sayōnara)
Au revoir !

galerie photos