mercredi 17 avril

mercredi 17 avril

4月17日(水)

tōkyō : dernière matinée
et vols retour

Ce soir, c’est le départ de l’aéroport de Tōkyō-Narita à 19h30.

Mais la journée ne fait que commencer… Je me lève vers 8 heures et prépare tranquillement ma petite valise rouge en intégrant les différents éléments dispersés dans divers sacs et dont je n’aurai plus besoin d’ici mon retour à Saint-Brieuc. Je n’oublie pas de ranger le pocket wifi dans sa pochette avec les accessoires et le glisser dans l’enveloppe retour que je posterai tout à l’heure. Je laisse les filles dormir car elles ont besoin de sommeil (elles se couchent souvent assez tard après leurs shifts).

Lorsqu’elles se réveillent, il est déjà plus de 10h30, mais ça va, on a le temps. Elles remplissent la grosse valise violette des vêtements d’hiver dont elles n’auront plus besoin et aussi de quelques peluches. J’avais 2 valises emboîtées à l’aller, j’en aurai deux au retour.

Pendant que Louise et Valentine se préparent, je confectionne une bonne salade comme celle d’hier midi. Et nous avons bien le temps de manger avant de partir à 13h30 pour la station Ikebukuro (sur la yamanote line) où je vais prendre le Narita Express pour l’aéroport international de tōkyō narita. On poste l’enveloppe contenant la pocket wifi et c’est à Ikebukuro qu’on se sépare. Les filles vont rejoindre Anabelle et Emmy. Petit pincement au cœur. Et j’attends le Narita Express de 14h34 qui arrive bientôt et me transporte en 1h20 environ au terminal 1 de l’aéroport. Je dis aurevoir à tōkyō (je ne sais si j’y reviendrai) et, après d’encore longues minutes d’immeubles et de maisons, se découvre un peu de campagne avec des champs qui sembleraient être des rizières (mais je n’en suis pas certain).

Il est 16h. J’ai donc 3h30 avant le départ de l’avion. J’avais fait l’enregistrement de mes vols et le choix des sièges la veille par internet. Lorsque le guichet de Air China ouvre (à 17h) j’obtiens donc rapidement mes 2 cartes d’embarquement, et mes bagages sont enregistrés pour aller jusqu’à Paris. Je suis soulagé. Les formalités douanières et de sécurité se font sans encombre et j’attends à la porte 36 l’heure de l’embarquement. L’avion quitte son stationnement à 19h17, décolle à 19h35. Seulement 3 heures de vol et nous voici à Shanghai Pudong à 21h14 (il y a 1h de décalage horaire entre tōkyō et shanghai).

Et là c’est un peu le far-west. Une fois trouvé le comptoir pour les transferts internationaux, on nous dit qu’il nous faut attendre pour obtenir un autre ticket d’embarquement (celui que j’ai ayant pourtant été délivré par Air China). Après quelques instants, une « gilet jaune » arrive avec un tas de cartes et, un passager après l’autre, elle échange nos boarding pass avec les mêmes (délivrés par Air China également) mais avec un bandeau bleu en haut et quelques mots écrits en chinois. Jusqu’ici tout va bien. Mais ensuite, on doit passer l’immigration pour entrer en Chine, puis rentrer à nouveau en passant les contrôles de sécurité et de nouveau l’immigration qui tamponne notre visa et le ticket d’embarquement. C’est peut-être moi qui me suis trompé de chemin : en tout cas j’ai bien visité l’aéreoport. Et je ne peux pas dire que le personnel chinois ait été très accueillant ni coopératif pour m’informer (tout le contraire des japonais).

Avec tout ça, le temps passe. Mais j’ai encore trois quarts d’heure avant l’heure d’embarquement pour le second vol. Heureusement que je n’avais pas à récupérer mes bagages et à les enregistrer à nouveau. Finalement, j’arrive à la porte D231 une demi-heure avant l’embarquement, qui commence par un petit voyage de 1,5km (sinon plus) en bus, serrés comme des sardines. Mais je suis content, je serai dans mon second vol (et pas dans les prisons chinoises). Le décollage de l’Airbus A330-200, prévu à 00h15, a lieu en retard, à 01h02. Je retrouve les hôtesses de l’air aux visages ovales, cheveux noirs et chignons bas. Le steward a plutôt les cheveux en pétard. Le vol (12 heures : c’est long) se déroule très bien avec les interludes boissons et repas. Je réussis à dormir par intermittence. À la fin, je regarde un beau film chinois : ash is purest white (les éternels) de Jia Zhangke.

Et on atterrit à Roissy CDG à 07h22.

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