Non je n’aipas rêvé de temples la nuit dernière. Ce qui est bien réel, c’est qu’aujourd’hui il pleut, conformément aux prévisions météorologiques. Je n’ai pas eu à me plaindre jusqu’à présent. J’espère que ce ne sera qu’une exception.

J’ai repéré 2 ou 3 musées qui pourraient faire visite abritée. Je pars un peu plus tard que d’habitude et la propriétaire du ryokan me prête le typique parapluie transparent que l’on voit dans tous les films japonais. C’est bien pratique pour aller à la gare et prendre le métro jusqu’à une station proche du musée de kyōto. Attention ! Ne pas confondre ce musée avec le musée national de kyōto où je suis allé hier et qui était fermé.

Au premier bâtiment en briques que je vois, j’ai une frayeur car il est fermé lui aussi. Mais ce n’était que la porte de façade d’un bureau de poste. Ouf !  Le musée est 50 mètres plus loin et bien ouvert. Je peux donc le visiter. Ce musée est spécialisé dans l’histoire de la ville de kyōto, depuis ses origines (heian) jusqu’à nos jours. On y apprend les nombreuses évolutions selon les périodes, avec toujours une volonté de garder son caractère ancien. De nombreux documents sont présentés ainsi que les résultats de fouilles archéologiques. Ma compréhension est surtout visuelle car je n’ai pas pris d’audioguide. Et pas le droit aux photos, donc vous n’aurez que la façade.

Le musée international du manga n’est pas loin du tout et il est, paraît-il, exceptionnel. Je veux bien constater par moi-même, mais il est fermé, je ne sais pourquoi.

Je prends alors le métro en sens inverse de tout à l’heure pour trouver le musée du costume, à deux pas de mon logement. C’est un peu un jeu de piste car ce musée est situé au 5^è étage d’un immeuble. Heureusement qu’une gentille caissière d’un Lawson (l’une de ces supérettes ouvertes 24h/24) me conduit jusqu’à la porte et m’indique « fifth floor ». Le musée présente l’évolution des costumes de cour, de l’époque nara au début de l’ère meiji. Mais ce qui est surtout présenté ce sont des scènes miniatures de la vie des palais de l’époque heian. Une scène tirée du conte du coupeur de bambous est aussi reconstituée. Intéressant. (Je vous laisse découvrir ce qu’est le conte du coupeur de bambous. Un très beau film d’animation des studios Ghibli en a d’ailleurs été tiré : le conte de la princesse kaguya.

Je termine ma journée en rendant visite au temple nishi-honganji qui est situé de l’autre côté de l’avenue. Je ne fais que passer car, avec la pluie, tout est vraiment triste. Je rentre donc au ryokan. La vieille propriétaire m’apporte un thé (quelle attention !)

Demain je repars pour tōkyō vers 13h30. Le matin, j’irai visiter le château Nijō. Ça fera un bel adieu à kyōto je pense.