vendredi 12 avril










4月12日(金)
AKIHABARA,
origami et shitamachi
Excellente nuit ma foi ! Merci Louise et Valentine.
Je ne quitte leur sweet home que vers 10 heures pour aller jusqu’à Akihabara. En chemin, je dépose mes quelques bagages à l’hôtel APA Hotel Sugamo Ekimae où je vais dormir pour 4 nuits (ils gardent les bagages mais le check-in ne se fait qu’à partir de 15h (3h PM pour les japonais : 午後3時 , gogo san ji).
Bien que n’étant pas du tout geek, j’ai envie de voir ce quartier de l’électronique, des jeux vidéos, and so on. Je suis effectivement frappé par la quantité d’immeubles qui annonent des pachinko, des jeux d’arcades, du matériel électronique ou des figurines. Tout cela se trouve dans des grands magasins sur plusieurs niveaux ou dans des galeries avec de minuscules stands où le vendeur a du mal à se faire une place lui-même. Je vais un peu partout, monte les étages. Il n’y a pas encore grand monde pour les jeux car on est le matin. Je vois aussi de l’électro-ménager, du matériel photo, enfin tout le top de l’équipement et du divertissement. C’est impressionnant.
Et toujours des cyclistes qui slaloment au milieu des piétons. Oui, au Japon, les cyclistes sont comme des piétons, ils circulent donc sur les trottoirs (il n’y a pas de pistes cyclables). On ne sait pas bien toujours de quel côté se placer (à droite ou à gauche ? Pour les voitures c’est à gauche).
Comme je n’ai aucun intérêt particulier pour ce qui se vend ici et surtout pas envie d’acheter quelque chose, je m’arrête pour manger en choisissant le plat n° 29 à une machine où l’on indique le numéro, on met les pièces de monnaie adéquates et l’on obtient un ticket que l’on présente à l’intérieur. Ensuite on est servi à la place qu’on s’est choisie. Ce que j’ai pris ce sont des nouilles soba (au sarrazin) dans un bouillon aux légumes. Pas si mauvais pour 430 円 (3,40 €).
J’ai prévu d’ensuite me rendre à un sanctuaire shinto (ça va, vous n’êtes pas écœurés ?), mais en cours de route je découvre sur un plan que, pas loin, se trouve le musée de l’origami. J’y vais de ce pas. Je n’ai pas regretté : il y a toutes sortes de réalisations, dont certaines en forme de bouquets de fleurs (un peu comme de l’ikebana). Et surtout, à l’étage, une splendide collection de papiers washi décorés. Aussi, un monsieur très aimaible fait des démonstrations de pliage en origami avec une dextérité déconcertante. Et il accepte que je le prenne en photo. Et toutça entièrement gratuit. Je conseille.
Je continue mon chemin jusqu’au sanctuaire kanda myōjin. Toujours ce vermillon et or des sanctuaires. Mais je fais pose visite et je le contemple de l’extérieur, ce qui fait déjà une belle impression. Je descends vers le Sud, comptant admirer le pont hijiri-bashi (ça fait pléonasme de dire ça : il faudrait dire seulement le pont hijiri ou le hijiribashi, car bashi veut dire pont en japonais). Malheureusement, il est en réfection : on peut le traverser mais on n’en voit rien. Je peux tout de même y traverser la rivière kanda et continuer jusqu’à la cathédrale orthodoxe nikolai-dō, qui dénote vraiment dans cet environnement de grands buildings. Pas le droit de prendre des photos : vous ne pourrez donc pas contempler cette débauche d’or.
Pour terminer, 25 petites minutes de marche jusqu’au parc ueno (où je suis déjà allé avec Louise lundi 1er). C’est le musée shitamachi (qui est fermé le lundi) qui est ma destination. Il est effectivement ouvert . Encore une visite qui vaut le coup. Le rez-de-chaussée offre un aperçu du quartier shitamachi de tōkyō (arrondissement de taitō) à l’ère taisho (1912-1926). On y trouve une reconstitution à échelle réelle de la boutique d’un fabricant et distributeur de lanières de sandales. Est aussi reconstituée une nagaya (long bâtiment paragé par plusieurs familles) entourée d’une ruelle. On y voit un petit magasin familial de confiseries bon marché et l’échoppe d’un artisan de cuivre. Au second étage, on trouve toute une partie consacrée aux jouets anciens (et on peut jouer avec à condition de faire attention) et une exposition sur la culture, la vie et les événements saisonniers de sitamachi (je n’ai pas pris de photos).
Et voilà pour aujourd’hui. Je rentre jusqu’à sugamo par la yamanote line et je vais faire mon check-in à l’hôtel. Je récupère mes bagages, chambre 812, pour 4 nuits, le même style que pour mon premier séjour. C’est tout pour aujourd’hui. Finalement il n’y a pas eu les quelques petites averses de pluie escomptées. J’ai de la chance.